Sortir de votre zone de confort avec Mike HORN

Et pourquoi il serait probablement exceptionnel en Immobilier

Temps de lecture : 6 min

Conférence Mike Horn à Divonne-les-bains – avril 2022

Il faut avoir peur de vos rêves

C’était mardi soir à Divonne-les-bains.

L’explorateur Mike HORN est sur la scène.

Il commence le récit de ses aventures en frappant fort :

Vos rêves, ce n’est pas votre moteur, mais plutôt ce qui va définir votre parcours.

Plus vous visez haut, plus vous allez vers l’inconnu et plus vous allez vous retrouver seul(e).

Mais tout ce dont vous avez besoin, c’est de préparation, d’expérience avec ceux ou elles qui ont déjà atteint votre objectif, ou qui s’en rapprochent, et de matériel.

Le reste se fait tout seul.

D’où l’intérêt de voir grand et d’oser viser très haut.

Comme descendre l’Amazone sur un mini radeau

Comme faire le tour du monde sans jamais s’éloigner de l’équateur de plus de 50 km

Comme suivre le 42ᵉ parallèle pendant plusieurs mois

Comme rejoindre le pôle Nord en plein hiver

Comme rejoindre le pôle Sud puis le pôle Nord en passant par l’ascension du K2 (2ᵉ sommet le plus haut du monde)

Si vos rêves ne vous font pas peur, vous ne rêvez pas assez grand.

Inspirez-vous des enfants et oubliez que vous êtes adulte

Et vous, quel est votre rêve immobilier ?

Est-il suffisamment fou pour vous faire peur ?

Avez-vous un plan concret pour y arriver ?

Êtes-vous entouré des bonnes personnes, avec les bonnes ressources pour y parvenir ?

Tout a commencé à 8 ans.


C’est l’âge à partir duquel Mike HORN a commencé à se réveiller tous les matins à 6:00 pour aller courir avec son père.

Sauf que son père, professionnel de rugby, ne l’attendait pas : Il s’entrainait pour conserver sa place dans l’équipe, alors il devait aller à son rythme.

Chaque matin, Mike faisait de son mieux pour suivre son père, jusqu’au moment où il n’en pouvait plus.

Quand il ne pouvait plus suivre, que ses poumons brulaient, il traçait une marque sur la route à la craie pour voir quelle distance il devait battre le lendemain.

Son objectif : chaque jour faire un tout petit mieux.


Le résultat : à 14 ans, pour la première fois, il arrive à suivre son père sur la totalité du parcours…

À 14,5 ans, il bat son père pour la première fois.

Ce qu’il faut retenir :

Chaque habitude que vous intégrez dans votre routine quotidienne ou hebdomadaire aujourd’hui, va décider de vos résultats demain.

Si c’est difficile maintenant, votre vie sera facile plus tard.
Si c’est facile maintenant, votre vie sera difficile plus tard.

Relisez encore une fois la citation et posez-vous la question :

Vos rituels dans votre activité sont-ils faciles à accomplir ?

Ou est-ce qu’ils vous font sortir de votre zone de confort ?

ex : Faire une vidéo hebdomadaire sur un quartier dans votre zone, les tendances du marché, raconter une vente, une visite de bien…

C’est ça, sortir de votre zone de confort.

La taille de votre Zone de confort, c’est votre zone de liberté

Dans une campagne de sensibilisation pour aider à sauver les requins, Mike HORN a été invité par un ami sud africain pour faire des photos.

Une fois arrivée sur le spot, son ami sort une cage avec des appâts.

Mike ne peut pas rentrer dans la cage qui est trop étroite. La pression monte…

Son ami jette la cage dans l’eau et les ailerons font vite leur apparition autour du bateau.

L’équipe donne ses derniers conseils à Mike :

Plonger et surtout ne pas nager en surface afin que les requins ne le confondent pas avec un phoque.

Sauf qu’à ce moment, Mike est conscient du danger.

Les requins sont tous autour et il n’a pas de cage.

Plonger entouré de requins, ce n’est pas comme ses expéditions qu’il a préparé pendant des mois, avec un entrainement spécifique, du matériel adapté.

C’est hors de sa zone de confort.

Il pèse le pour et le contre. Puis fini par se décider.

Vite il plonge pour ne pas revenir sur sa décision.

Du coup, il se retrouve sans masque, sans palme.

Et il s’enfonce dans les profondeurs pour ne pas ressembler à un phoque.

Tellement vite qu’il heurte un requin, mais il continue.

Arrivé plus bas, il reprend le contrôle et observe autour de lui.

Son instinct reprend le dessus, et il est prêt à frapper si jamais un requin le charge.

Il fait un 360° pour surveiller les alentours et effectivement un requin s’approche de lui.

Il serre les poings et frappe de toutes ses forces sur son « nez ».

Aussitôt, il remonte, car il manque d’air.

Là aussi, il fait attention de remonter bien vertical pour ne pas être confondu avec un phoque.

Arrivé à la surface, il s’apprête à remonter sur le bateau… sauf que ce dernier a dérivé avec le courant.

Il va falloir nager…

Fort heureusement, son ami l’a repéré et le bateau arrive pour le remonter à temps.

Mike nous a confié qu’il ne referait pas cette expérience, même s’il y est arrivé.

En revanche, le fait d’avoir décidé de plonger, alors qu’il avait peur, lui a permis d’élargir sa zone de confort.

De dire à son esprit que sa peur de perdre la vie n’était pas la plus forte que son envie de réussir.

Dans votre zone de confort, vous avez toujours peur de perdre.

Pour être plus libre, votre envie de réussir doit être plus grande que votre peur d’échouer.

Certain d’entre vous nous confient leur projet d’expansion pour faire grandir leur activité :

  • Développer une nouvelle branche comme la gestion locative.
  • Recruter pour développer une activité avec un partenaire promoteur.
  • Ouvrir une nouvelle agence pour se spécialiser dans la VEFA.
  • Ouvrir sa propre agence après être conseiller.

    etc.

Mais tous et toutes on cette appréhension. C’est humain cette peur d’échouer.

Et parfois, quand nous arrivons à rassurer, que la confiance s’installe et que l’on prend part au projet, l’aventure est toujours positive et les résultats sont pleins de surprises.

À plusieurs, on va plus loin.

Chaque soir, il faut poser vos soucis

Comme la fois ou Mike HORN suis l’équateur pour faire le tour de la terre.

Il commence son périple en Amazonie, en pleine foret dense et se fraye un passage avec son coupe-coupe.

Mais après plusieurs semaines, la forte se fait toujours aussi dense et il prend du retard.

Trop de retard signifie que la météo ne sera pas aussi clémente que prévue plus tard dans son parcours.

En fonction des saisons, ça peut vite devenir problématique de devoir naviguer pendant la période des ouragans ou faire des ascensions en plein hiver.

Il faut accélérer.

Alors Mike HORN se sent bien et décide d’étendre ses journées et de poursuivre même après le crépuscule.

Jusqu’à ce qu’il ressente une piqure intense sur sa main. Araignée ou serpent, la morsure est douloureuse et il sent déjà les effets sur son bras.

Il s’arrête, décide de s’allonger dans son hamac et de voir comment cela va évoluer.

Cela va durer des jours. Il est perdu au milieu de la foret amazonienne.

Aucun secours ne peut venir.

Il hésite à se couper le petit doigt pour éviter que ça ne se propage à son bras.

À la fin de chaque journée, il ne sait pas s’il sera là le lendemain.

Mais pour continuer à garder espoir et être prêt à repartir dès que ça ira mieux, il pose ses soucis avant de s’endormir.

Finalement, grâce à une entaille qu’il s’était faite pour évacuer le venin, il récupère après quelques jours et décide de reprendre son périple, cette fois en se tenant au plan d’origine : ne pas continuer de nuit !

Laisser vos soucis au travail, rentrez chez vous l’esprit tranquille et ne reprenez vos soucis que le lendemain là où vous les avez laissé.

Le secret de la productivité, ce n’est pas la motivation

Pour avoir un mental d’acier, il faut croire que tout est possible.

Si vous pensez que c’est possible, alors vous allez y arriver.

Chaque jour, vous allez faire un pas en avant. Vous rapprocher un peu plus de votre objectif.

Lors de ses expéditions polaires, chaque matin Mike HORN ne se réveille pas motivé.

Il fait souvent -40° dehors (et aussi dans sa tente).

Seule la chaleur de son duvet le maintient à -4°.

C’est « chaud » et ça ne donne pas envie d’aller dehors où il faut plus froid.

Mais ça fait partie de l’expédition.

S’il reste à dormir pour se reposer, non seulement la dérive des glaces peut l’éloigner de son objectif, mais il va aussi bruler plus de calories et ainsi diminuer ses réserves de nourriture.

Alors chaque matin, il sort de sa tente, essaye d’être un peu plus rapide que la veille.

Et quand c’est le cas, la motivation vient toute seule.

C’est la discipline qui entraine la motivation. Pas l’inverse.

Discipline > Motivation

Dans votre activité, ce sont vos (bonnes) habitudes (discipline), combinées à vos expérimentations régulières (hors de votre zone de confort) qui vont alimenter votre croissance.

  • Votre discipline à réaliser vos objectifs d’appels chaque semaine.
  • Votre discipline à garder contact avec vos anciens clients.
  • Vos expérimentations pour vos campagnes publicitaires, vos partenariats, vos opérations de communication.
  • Vos expérimentations dans vos scripts, vos outils à réinventer vos contenus, vos services, vos offres, etc.


Sans discipline, pas d’amélioration quotidienne qui produira des résultats hors norme.

Sans expérimentation, pas de croissance pour découvrir des nouvelles solutions et pour éviter de stagner.

D’ailleurs, il y a une agence immobilière qui a appliqué ce principe :

Imogroup Grand Genève

  • Ils ont sponsorisé cet évènement dans leur ville. (Expérimenter)
  • Ils ont organisé un jeu concours sur Facebook pour s’appuyer sur la notoriété et les valeurs de Mike HORN et faire croitre leur audience. (Discipline)
  • Ils ont même fait un « live » Facebook pour le tirage au sort (sortir de sa zone de confort).


Revenons au tout début de la soirée :

Il faut avoir peur de vos rêves.

Est-ce que c’est le cas ?

Si oui, et que vous voulez avancer, mais que c’est difficile, pourquoi ne pas en parler et voir comment nous pouvons vous aider ?

Les belles rencontres font les plus belles aventures

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